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Le Charron et les Quatre Chevaliers

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Il était une fois dans les Royaumes de l'Ouest un charron, appelé Sébastien, qui avait deux filles. Elles étaient toutes deux très belles, douces et distinguées. L'une se prénommait Renelde et la seconde Agetine, en souvenir de ces grandes dames de noble race qui, il y a des siècles de cela, avaient marqué la région par leur présence. Agetine était joviale et expansive, tandis que Renelde pour sa part avait un caractère réservé mais savait faire remarquer sa présence grâce à un esprit singulier, vif et attachant.

La femme de Sébastien était morte quelques années auparavant, et depuis ce jour le temps semblait ne plus avoir de prise sur l'homme, même si sa peine était toujours aussi grande : ne serait son affliction, il paraissait encore étrangement jeune.

Les jeunes femmes allaient souvent au bois alentours pour y cueillir des baies, ramener des branches ou simplement se promener.

Le charron pensait qu'il était grand temps pour ses filles de se trouver un fiancé, et qu'elles se marient.

Un jour vint à passer dans les environs un chevalier dans une grande armure chatoyante. Il avait fière allure, et suscitait admiration et respect chez tout ceux qui le voyaient. Lorsque le cavalier arriva près de la maison du charron, il entendit la voix d'Agetine, et après s'être approché et avoir vu la jeune fille dansant sous les arbres, il la voulut pour lui. Il entra dans la petite maison, dérangea le père dans son atelier et lui fit part de sa volonté. Le charron dit alors au chevalier qu'il pourrait prétendre à la main de sa fille à la condition qu'il lui ramène la fleur des jours qui se trouvait au sommet d'une montagne très lointaine, car lui-même ne disposait pas d'assez de temps et de force pour cela. Le chevalier répondit alors :

­- Comment oses-tu poser des conditions, manant ? Ta fille viendra avec moi que tu le veuilles ou non.

Il se précipita vers elle et l'agrippa par l'épaule. Agetine, surprise, ne put réagir assez vite et elle se retrouva malgré elle enlevée par ce chevalier hautain.

Le pauvre homme ne put rien faire pour empêcher cela, seulement regretter ce destin qui lui avait fait perdre successivement sa femme puis sa fille. Lorsque Renelde revint de la clairière d'où elle venait de ramasser du bois, il lui rapporta le triste événement qui venait de se dérouler.

Le mois suivant vint à passer à travers la forêt un chevalier dans une simple cuirasse de cuir.

Il avait moins fière allure que le premier, mais tout ceux du village qui l'avaient aperçu l'avaient aussitôt pris en sympathie, il avait véritablement des façons et l'aspect d'un prince. Il arriva enfin à la sortie du village et chevaucha non loin de la maison du charron et de sa fille. Il entendit alors la voix cristalline de Renelde qui chantait tout en cardant de la laine, et en fut émerveillé. Il la vit ensuite et vint à elle. La jeune fille savait qu'il n'y avait rien à craindre d'un tel gentilhomme, aussi elle conversa aimablement avec lui. Le jour suivant le beau cavalier revint et répéta la même scène, exactement semblable au jour précédent. La même situation resta inchangée toute la semaine qui suivit, et un jour il alla trouver le père, toujours occupé dans son atelier, et lui fit part de sa requête d'épouser sa fille. Le charron lui narra l'aventure qui était arrivée à son autre fille. Le prince savait que le combat était inégal face à ce chevalier malfaisant, mais il proposa néanmoins son aide. Le charron répondit par la négative, qu'il fallait faire aller chaque chose en son temps, et lui annonça qu'il pourra prétendre à la main de sa fille à la condition qu'il lui ramène la fleur des jours qui se trouvait au sommet de la montagne très lointaine.

Le chevalier, qui s'appelait Gobdélas, partit alors pour cette quête.

Le mois d'après vint à passer dans la région un chevalier tout en armure de plate. Son haubert était richement ouvragé et son heaume, alors rabattu vers l'arrière, laissait bien voir à ce moment son regard d'azur perçant, et son visage dur, mais juste. Il inspirait une crainte indéfinissable chez les villageois, mais ils pressentaient pour leur part que son honneur ne les trahirait pourtant jamais, et que dans ces conditions ils pouvaient rester confiants et s'en remettre à lui.

Tandis qu'il passait près de l'atelier du charron, il entrevit Renelde à l'intérieur de la maison, et alors sa belle assurance perdit soudainement un peu de sa force. Il découvrit qu'il lui faudrait rechercher la main d'une fille telle que celle dont il venait d'entre-apercevoir la beauté pour que son aplomb redevienne tel qu'il était auparavant.

Il entra dans ce petit foyer pour y trouver le charron, se présenta sous le nom de Prince Gahérié, et demanda un peu d'eau pour se désaltérer, et un peu de nourriture pour lui redonner des forces. Voyant la prestance du chevalier, mais également sa gêne, le père répondit alors, tout en lui servant ce qu'il demandait :

-- Tu trouveras la soeur de celle-ci prisonnière d'un prince maléfique et félon, si tu la délivres, tu pourras prétendre à l'épouser.

Le chevalier pensa à part lui que la demande était un peu hardie, mais n'étant pas insensible à la première, il était possible que la seconde lui plaise encore plus. Gahérié se coiffa de son heaume et partit vers sa quête.

Gobdélas pour sa part avait déjà traversé maintes régions et gravi maintes montagnes. Il avait affronté de tels dangers qu'il arriva complètement exténué au pied du mont très lointain. Il établi là son camp, et s'y reposa une semaine. Ensuite lorsqu'il se retrouva au mieux de sa forme, il entreprit l'escalade de la montagne. En chemin il entendit le pépiement d'un oiseau. Ce dernier s'était pris les ailes dans un buisson épineux, et il risquait de mourir si personne ne le tirait de là. Gobdélas n'était pas du genre à s'apitoyer mollement, mais il trouvait que cette situation manquait de justice, alors il délivra le petit oiseau de ce buisson. Aussitôt celui-ci reparti dans les airs en tourbillonnant, mais avant de quitter définitivement les lieux, il dit au chevalier :

-- Merci pour ton attention et ton assistance Chevalier ! Prend cette brindille que j'ai dans une de mes pattes, et si un jour tu te retrouves dans une situation similaire, brûle-là et je viendrai à mon tour t'aider.

Le chevalier fit comme il dit et continua son ascension dans la montagne. Les bêtes sauvages n'étaient pas les plus redoutables pour lui, car là se trouvaient également de petits dragons et des hommes qui les gardaient en ce lieu, aussi Gobdélas dut tous les affronter. Alors qu'en bas il n'y avait qu'une atmosphère crépusculaire, lorsqu'il arriva enfin au sommet de la montagne la clarté était intense. Il aperçu, résistant à tous les vents, un petit arbuste avec une fleur sur celui-ci. Le chevalier prit soin de mettre l'arbre et ses racines dans un petit chaudron qu'il avait pris avec lui, et il redescendit de la montagne.

Les mois suivants furent une mauvaise saison pour la région où résidaient le charron et sa fille. La disette s'installait et les hommes habitant là vivaient une période trouble. Le foyer de l'artisan était à peu près épargné car il s'était établi plus à l'écart du monde que le reste de la population.

Pourtant un matin vint à passer un cavalier hirsute et laid. Sa face était sombre et il semblait entièrement fait de fausseté. Il avait entendu parler de la beauté des filles du charron et sa convoitise le mena jusqu'au petit atelier en bordure de la forêt. Renelde se garda bien de chanter ou de se montrer, mais le vilain homme savait où aller. Il entra à l'improviste et surprit les habitants de la maison. Il somma le charron d'organiser les épousailles entre lui et la fille car il la voulait pour femme.

-- Ma fille est déjà fiancée, tu ne peux prétendre à sa main, repars chez toi et cherche ailleurs, ce ne sont pas les filles à acheter qui manquent de par ce monde ! essaya l'artisan.

Mais à peine terminait-il sa phrase que le sorcier, car s'en était un, avait disparu, et sa chère fille avec lui. Le pauvre homme resta encore aveuglé un petit moment, et lorsqu'il recouvra ses esprits, il put constater que par trois fois le mal avait frappé chez lui.

Quelques temps après Gobdélas revint de sa mission, victorieux. Sa joie fut de courte durée lorsqu'il apprit la disparition de sa bien-aimée. Sébastien lui expliqua où il pensait que se cachait ce second seigneur et Gobdélas reprit immédiatement la route pour délivrer Renelde. Après cela le charron remit en terre, dans son jardin, l'arbre et la fleur des jours. Puis il revint dans son atelier et entreprit la construction d'une grande charrette.

Gahérié avait découvert un lac paisible au cours de sa route et s'était reposé quelques temps à cet endroit. Une barque abandonnée était là, et parfois les pêcheurs remontaient le petit cours d'eau qui alimentait le lac.

A ce moment un fait troublant agita les lieux : des bulles remontaient à la surface de l'eau près d'une des rives sablonneuses. L'homme s'en approcha et il découvrit un gros poisson bleu qui tournait en rond dans l'eau limpide. Le poisson se mit alors à parler, et dit que l'accès au cours d'eau était bloqué pour le moment par divers filets, et qu'il ne pouvait rejoindre les siens à cause de cela. Que pouvait-il y faire ? Il était seul et faible et ne pouvait retrouver son chemin dans ce labyrinthe formé par les filets.

Le chevalier n'aimait pas que l'on essaye de le prendre par les sentiments, mais comme il trouvait de l'injustice dans cette situation, il indiqua au poisson quel chemin suivre dans le chenal pour éviter les filets. Enfin libre, le poisson ondula vers la rivière et dit avant de partir complètement :

-- Merci pour ton attention et ton assistance Chevalier ! Prend une poignée de cette terre qui est à tes pieds, et si d'aventure tu te retrouves dans dans une situation similaire, jette-là dans de l'eau et je viendrai pour t'aider.

Le chevalier reprit sa route et il arriva enfin au château du vil paladin aux manières de soudard. Mais il put constater à quel point celui-ci était bien défendu. Son propre domaine ressemblait d'ailleurs fort à celui-ci.

Un pont en pierre se trouvait juste à la sortie de la forêt d'où il venait, et il y avait un guerrier tout en armure qui en gardait le passage. Les deux hommes s'affrontèrent vaillamment, et au terme d'un rude combat Gahérié eu le dessus. Le garde lui avoua alors que si sa quête l'avait conduit jusqu'ici, la source de son mal en revanche n'était pas en ce lieu, mais bien ailleurs. Il le laissa malgré tout passer, puisqu'il avait été vaincu.

Quant à Gobdélas, au prix d'un nouveau périple de plusieurs semaines, il arriva dans la région où le prince sombre faisait régner sa loi injuste et arbitraire. Partout les gens du petit peuple ne subissaient qu'oppression et avilissement, mais ils ne semblaient pas s'en apercevoir réellement, et s'en remettaient docilement à la justice des sbires de leur seigneur. En ce jour d'ailleurs la plupart de ses gardes avaient quitté la place-forte pour récolter leur « taxe », aussi par chance pour Gobdélas il était plus aisé d'attaquer son objectif à cette occasion.

Puisque Renelde avait refusé de se soumettre à ce prince malveillant, il l'avait enfermée dans le plus haut donjon de son château pour la faire réfléchir. Elle y était déjà depuis de longs jours et l'homme fourbe ne revint pas sur sa décision, puisqu'il estimait qu'elle était une preuve de sa force de caractère. Lorsqu'il aperçu par la suite Gobdélas au pied de ses douves, il entra dans une vive colère et se retira dans une pièce secrète.

Tandis que le valeureux chevalier franchissait le pont-levis, se jouant des armes de ses ennemis, le prince malveillant invoquait un de ses aides des mondes inférieurs.

Le démon sortit par la fenêtre en voletant, et piqua sur Gobdélas qui se trouvait déjà dans la cour intérieure, prêt à toutes les prouesses pour délivrer sa fiancée. Alors l'être des mondes infernaux frappa le noble chevalier de plein fouet, et le fit sombrer dans l'inconscience. Ce dernier fut ensuite transporté dans une geôle humide et sale par des gardes sans âme, et presque sans vie.

Au même moment Gahérié, qui pour sa part se trouvait toujours au pied des douves du chevalier arrogant, se rendit bien compte qu'il n'était pas au bon endroit pour accomplir son destin, même si celle qui lui était destinée se trouvait derrière ces murs. De plus il ne se sentait pour le moment pas de taille à affronter seul les nombreux périples du château. Aussi il ressortit en direction du pont en pierre et retrouva le guerrier vaincu. Il l'interrogea et apprit ainsi où se trouvait le domaine du prince maléfique, à quelques lieues d'ici. Il se mit en route dans cette direction, et se trouva rapidement en vue du nouveau château.

A son arrivée, le démon était toujours sur place. Il ouvrit les hostilités avec grand acharnement, aussi Gahérié usa-t-il de sa force la plus brutale et la plus directe contre ce monstre. Après un long et douloureux affrontement, il le fit retourner sur son plan d'origine, dans les enfers les plus malsains. Depuis sa tour le sorcier essaya alors de contrôler directement la volonté de son adversaire par divers artifice, mais aucun ne réussit, l'esprit pur intransigeant du chevalier Gahérié ne pouvant être affecté par ce type de sortilèges.

De son côté Gobdélas retrouva ses esprits, le démon détruit et le sorcier occupé ailleurs, et il fit tout son possible pour recouvrer de même sa liberté.

Forcer la porte de sa prison ne fut pas trop difficile pour lui, en dépit de son dos blessé, et il atteignit rapidement le donjon où s'était réfugié le sorcier, après avoir récupéré une arme dans une des salles vides. Mais il ne savait où aller ensuite, l'endroit étant tortueux et gigantesque. Il sortit la brindille de sa poche et l'enflamma. Par une des meurtrières un oiseau arriva, qui lui indiqua une direction à suivre. Il l'emprunta, et il trouva au prix d'une course éprouvante dans les divers escaliers un couloir qui enfin ne bifurquait plus et qui menait dans une des parties les plus reculées de la tour. Tout au fond il y avait une porte solidement fermée, et il sut que c'était là que se trouvait emprisonnée Renelde : l'oiseau ne venait-il pas de s'y engouffrer ? Prenant presque l'habitude d'une telle action, il détruisit la serrure de la porte, et se précipita vers sa bien-aimée qui était sauve. Ils redescendirent ensuite les escaliers vers la chambre du nécromant. De son côté Gahérié ne pouvait pas encore entrer dans le saint des saints, il était toujours retenu dans la cour du château par le sorcier et les différents golems que ce dernier envoyait contre lui, monstres animés par la force de sa volonté et la plus sournoise magie noire, créant des créatures de pierre, de terre, de chairs mortes.

Tandis que le sorcier usait son énergie pour empêcher le chevalier dans la cour de se rapprocher, Gobdélas fit irruption dans sa retraite. Le combat fut de courte durée, et le sorcier fut précipité en bas de sa tour, ceci achevant sa destitution.

C'est ainsi que les deux nobles chevaliers firent connaissance, et apprirent quel était leur destin. Ils n'avaient pas à combattre ensemble, mais pour cette cause ils avaient à unir leurs forces. Ils retournèrent vers le château du chevalier hautain et se sentirent mieux aguerris pour affronter ses fortifications, malgré la nuit tombante. Pourtant une influence maléfique qui avait pénétré la région des années auparavant venait de disparaître, aussi la tâche semblait plus légère. Mais avant cela ils avaient à passer les douves, qui semblaient profondes et infranchissables. Les traverser à la nage, c'était la mort assurée. Gahérié sortit alors la poignée de terre qu'il avait prise près du lac, et la lança dans les douves. A ce moment un petit poisson brun apparu et provoqua des remous à la surface de l'eau. Les deux chevaliers et Rénelde le suivirent et furent conduits sur un des côtés du château. Le poisson s'arrêta alors et tourna sur lui-même en faisant encore plus de remous. Ils comprirent qu'ils devaient encore le suivre, et ils constatèrent qu'ils avaient pied à cet endroit, pour ensuite ne plus l'avoir. Le poisson nagea encore un peu plus loin pour leur indiquer un nouveau passage à gué. Ils arrivèrent ainsi discrètement de l'autre côté des douves, près d'une ouverture qui leur permit d'entrer derrière les fortifications. Pour sa sécurité, Rénelde resta près de l'entrée, bien à l'abri.

Ils étaient maintenant dans la place-forte ! Il leur fallait trouver l'endroit où était tenue prisonnière la seconde soeur. Ils arrivèrent dans les cuisines, désertes à cette heure avancée. Ils pensaient tout d'abord utiliser un monte-charge pour accéder au niveau supérieur, mais la lourde armure de Gahérié ne pouvait passer à cet endroit. Il fut alors convenu qu'il chercherait de son côté la jeune fille, tandis que Gobdélas resterait à proximité pour surveiller les environs et prévenir des patrouilles des gardes. La structure de ce château ne présentait pas d'extravagances ni de surprises, aussi ils trouvèrent facilement la chambre où était gardée Agetine. Le rustre n'était pas un monstre, et il n'avait pas cloîtré la belle dans une horrible prison. Il avait rapidement regretté qu'elle ne se soit pas attachée à lui, et l'avait fait enfermée dans une belle pièce, gardé par de féroces chambrières. Les matrones n'offrirent quand même pas une grande résistance, et Agetine fut bientôt dehors, très étonnée qu'on vienne ainsi la délivrer.

Il n'y avait pas besoin de lever de lourdes armées pour une coûteuse guerre, ni de débuter un siège pénible et funeste pour le peuple lorsque le combat qui se menait était avant tout d'ordre spirituel. Aussi fut-il aisé pour les deux hommes de maîtriser ce chevalier traître à son rang et à son ordre. Privé de ce qui soutenait son moral d'alors, il fut prompt à regretter ses actes. Il fut malgré tout châtié en conséquence, mais par ce moyen put par la suite prétendre faire de nouveau partie de la société.

De retour chez le charron, les quatre jeunes gens découvrirent qu'il était parvenu à terminer un grand chariot, la plus grande de toutes ses réalisations. Mais le vieil homme, vieux d'âge et dorénavant d'apparence, était couché sans vie dans cette charrette, et au pied de celle-ci se trouvait plantée la fleur des jours, resplendissante et magnifique. Il avait enfin trouvé la paix.

FIN

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